NISSAN

370 Z ROADSTER (2009 - 2010 )


La 370Z à ciel ouvert...
Si le coupé 350Z sera bientôt renouvelé, sa variante découvrable va profiter d'un sursis. Elle devrait être remplacée en 2010, par une 370Z Roadster plus agressive et plus sportive. Dans sa variante coupé (en bas), présentée au salon de Los Angeles, la Nissan 370Z sera commercialisée au printemps prochain. Mais pour profiter pleinement du chant du V6 3.7, cheveux au vent, il faudra être patient : la commercialisation de la 370Z Roadster ne devrait pas intervenir avant 2010. Cette version découvrable reprendra toutes les évolutions apportées au coupé. Plus puissante que sa devancière (331 ch aux normes US), elle sera également plus compacte et plus légère. Elle se distinguera ainsi nettement de sa soeur, l'Infiniti G37 Cabriolet, dotée de la même mécanique, mais plus bourgeoise dans l'âme, avec son toit rétractable et ses quatre places. Quant à la ligne de cette 370Z Roadster, elle rappellera fortement celle du modèle actuel, tout en se montrant plus agressive, grâce à des optiques et à des boucliers plus acérés.

350 Z (2007 - 2008)


Légèrement revue, la 350 Z millésime 2007 apporte toujours autant de sensations et de plaisirs à ses occupants, sans totalement négliger le confort.
Outre le bossage sur le capot, le restylage opéré début 2007 n’est pas vraiment visible. Les principales différences se cachent sous cette excroissance, et on peut dire que les ingénieurs japonais n’ont pas chômé. Ils ont augmenté la puissance de leur V6, repoussé la zone rouge de 500 tr/min, et abaissé les consommations. Tout cela a été possible grâce à différentes opérations effectuées sur le moteur, comme l’adoption d’un nouveau collecteur d’admission ou l’augmentation de la plage de fonctionnement de la distribution variable. Ces modifications apportent plus de souplesse à bas régime, mais surtout plus de rage en haut du compte-tours. De plus, le V6 gagne légèrement en puissance : il développe désormais 313 ch à 6 800 tr/mn, contre 300 ch auparavant.
Outre ses accélérations de sportive, la 350 Z envoûte par sa voix et par son ambiance très "course". Un gros compte-tours trône au centre des cadrans et un shift-light programmable rappelle le moment de changer de rapport. Bien installé dans des sièges baquets confortables, on prend plaisir à jouer avec une boîte à la précision chirurgicale. Précise… mais aussi virile, tout comme l’embrayage qui fatigue le mollet dans les embouteillages. La direction consistante, accompagnée du joli bruit du V6, très présent dans l’habitacle, renforce le côté athlétique de la bête.
Mais chez le constructeur japonais, esprit sportif ne rime pas avec absence d’agrément. La Nissan ne martyrise pas le dos de ses deux occupants et l’amortissement est rigoureux, presque confortable pour une voiture de cette catégorie. De plus, le moteur reprenant bas dans les tours permet de profiter du paysage plus calmement. Cependant, en conduite rapide, on note un manque de vivacité dans les enchaînements de virages serrés, dû à son poids un peu élevé. En bref, la 350 Z est une voiture à sensations sachant prendre soins de ses passagers.